Cinémathèque de Tours
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Retours sur événement

Retours sur événements ou rencontres

Patricia Mazuy, pour la ressortie de son film Peaux de vaches.

Voir l'image en grand Patricia Mazuy à la Cinémathèque de ToursLundi 2 mai 2022 la réalisatrice Patricia Mazuy est venue présenter son premier long métrage, Peaux de vaches, qu'elle avait tourné en 1989.

Ce très beau western normand âpre et tendre a séduit le public, et la présence de Patricia Mazuy, de son humour et de son franc-parler ont rendu cette soirée exceptionnelle.

Une création originale : Balzac adapté en ciné-comédie.

Balzac, Epstein et l’art du Benshi

Voir l'image en grand Guy Schwitthal et L'Auberge rouge d'EpsteinMoins par choix esthétique que du fait de contraintes techniques qui empêchaient la synchronisation de l’image et du son, le cinéma est resté muet les trente premières années de son existence. Pour combler ce silence, dès l’époque des frères Lumière, un pianiste, installé sous l’écran, interprétait en direct un accompagnement musical tandis qu’au Japon, ce sont des comédiens, les Benshis, qui commentaient de vive voix les images projetées. Lisant les intertitres à l’intention des spectateurs illettrés, récitant les dialogues à la place des acteurs ou décrivant les scènes qu’ils ne se privaient pas, parfois, de réécrire au gré de leur imagination, les Benshis étaient à ce point appréciés du public, qui éleva certains d’entre eux au rang de stars, que leur popularité retarda probablement le développement du cinéma parlant japonais.

La Cinémathèque de Tours, qui nous a souvent donné l’occasion d’assister à des ciné-concerts, proposait lundi 20 mai 2019 une ciné-comédie en présentant L’Auberge rouge de Jean Epstein, adaptation de la nouvelle de Balzac réalisée en 1923, avec le comédien Guy Schwithall, par ailleurs grand connaisseur et fervent amateur du cinéma japonais, dans le rôle du Benshi local. Aussi à l’aise dans l’interprétation de la prose balzacienne que dans celle de commentaires de son cru, qui n’ont du reste rien à lui envier, ou dans la production de bruitages (presque) plus vrais que nature, entièrement réalisés à la bouche (il faut entendre son imitation du galop équestre par une nuit de tempête !), Guy Schwithall donnait au film d’Epstein une dimension pour le moins inattendue. Si les premières minutes ont pu surprendre ou déstabiliser des spectateurs peu, voire pas, habitués à ce type d’exercice, la verve du comédien, portée par son enthousiasme particulièrement communicatif, a eu tôt fait d’inverser la tendance au point que, rapidement, chacun dans la salle pouvait avoir le sentiment que ce n’était plus la voix de Guy Schwithall qui commentaient les scènes du film mais bien les images de Jean Epstein qui illustraient les mots du comédien. Ce spectacle là il ne faut pas seulement le voir pour le croire, il faut aussi l’entendre.

Olivier Pion

Hommage à Arnaud Desplechin, en sa présence

Lundi 8 et mardi 9 janvier 2018 la Cinémathèque rendait hommage, en partenariat avec les cinémas Studio, à Arnaud Desplechin, en sa présence.

Voir l'image en grand A. Desplechin à Tours - Photo H. Le Guellec - La Nouvelle RépubliqueIl était présent le lundi pour présenter Comment je me suis disputé (... ma vie sexuelle), son second long métrage (1996) et s'est prêté, avec une grande générosité, au jeu de l'échange avec la salle à l'issue de la projection. La rencontre était très belle, à la fois très intéressante sur le plan cinématographique et d'une grande simplicité.

Le réalisateur a expliqué comment il écrit ses scénarii, avec ses complices de toujours rencontrés à l'IDHEC (devenu la Fémis), comment il travaille avec ses acteurs, pourquoi après deux premiers films (La Vie des morts et La Sentinelle) aux sujets "vénérables", il a eu envie d'évoquer les sentiments et la vie sexuelle de jeunes gens (Comment je me suis disputé)

Le mardi, les spectateurs ont pu (re)voir La Sentinelle, le premier long métrage de Desplechin, et Esther Kahn, son troisième long et premiere adaptation litttéraire en costumes et en anglais. Revoir ces films 20 ans après leur sortie est un enchantement et la jeune génération présente dans la salle ne s'y est pas trompé : les films d'Arnaud Desplechin passent magnifiquement bien les années.

Merci, monsieur Desplechin, d'être venu nous rendre visite.

Extrait intervention Arnaud Desplechin à la Cinémathèque de Tours :http://www.studiocine.com/les-rencontres/articles/rencontre-avec-arnaud-desplechin.html#.Wlxk5Mm5t8E

Interview / podcast émission Radio Campus : https://www.radiocampustours.com/2018/01/22/cinema-paradiso-99-itw-arnaud-desplechin/

Le Bonheur de Medvedkine en ciné concert

Voir l'image en grand Le Quatuor MedvedkineLe 4 décembre 2015 le jeune quatuor à cordes tourangeaux "Medvedkine" mettait en musique Le Bonheur d'Alexander Medvedkine.

La création musicale contemporaine a servi à merveille l'oeuvre filmique ironique, poétique et politique du dissident soviétique Medvedkine. Ce fut une soirée exceptionnelle proposée au petit Faucheux, co-producteur du projet..

Focus sur le Festival du court métrage de Tours (1955 - 1971)

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Lundi 13 avril 2015 la Cinémathèque proposait une soirée spéciale, dédiée au Festival du court-métrage de Tours (1955 - 1971), un des trois plus grands festivals de l'époque, avec ceux d'Annecy (cinéma d'animation) et de Cannes (longs métrages)

Cette soirée était organisée à l'occasion de la sortie du livre consacré à cet événement, "Tours capitale du court métrage".

Initiée par Agnès Torrens, directrice de la Cinémathèque, l'écriture de cette cette page de l'histoire du cinéma et de l"histoire de Tours a été effectuée par Donatien Mazany, professeur d'histoire et publiée par les Editions Anovi.

Dans la salle étaient également présents Pierre Favre, alors journaliste à la Nouvelle République et qui a couvert une très grande partie du Festival.

Voir l'image en grandLes éclairages apportés par Donatien mazany et Pierre Favre se complétaient bien et ont permis aux personnes présentes de se (re)plonger dans l'effervescence de ce grand festival du film court.

Pour l'occasion, quatre films très différents, tous les quatre présentés à Tours lors du festival, furent projetés : Le Sabotier du Val de Loire de Jacques Demy, Dimanche à Pékin de Chris Marker, Le Coup du berger de Jacques Rivette et La Chasse (A Caça) de Manoel de Oliveira.

Le livre est en vente dans toutes les bonnes librairies, au prix de 19 €.

Il retrace à la fois chronologiquement et thématiquement l'histoire de ce festival, est illustré de niombreuses photographies et est préfacé par Patrice Leconte, qui fit ses premeirs pas de cinéphile sur ce festival comme spectateur, mais également comme réalisateur, car c'est lors de ce festival qu'il présenta son premier court.

Article de la NR sur le sujet

Donatien Mazany invité de "Cinéma Paradiso" sur Radio Campus Tours

Les Journées du film italien, Viva il cinema - 2e édition

Voir l'image en grand Claudia Cardinale à ToursDu 11 au 15 février 2015 se sont tenues les Journées du film Italien, avec plus de films, plus d'invités et plus de spectateurs que la première année, en 2014. En effet, la fréquentation a quasiment doublé.

Ce fut l'occasion de découvrir de très beaux films jusque-là quasi invisibles, de joyeux et gourmand moments de convivialité et de belles rencontres. Parmi ces dernières, celle avec Claudia Cardinale fut bien sûr un très grand moment.

Extraits de la revue de presse ici.

Radio Campus ets venue écouter les réflexions de la table ronde "Où en est le cinéma italien?"

Cliquez ici pour écouter la première partie, ici pour la deuxième.

Soirée ciné mémoire sur les Etablissements Cadoux

Voir l'image en grand D. Maugars et ses comparsesLundi 19 janvier la Cinémathèque ouvrait ses portes au département Archives et patrimoine de Ciclic pour une soirée consacrée à un pan de la mémoire ouvrière locale. Les ouvriers et le ciné club des anciens Etablissements Cadoux, entreprise de construction de matériel ferroviaire située à Saint Pierre des Corps, étaient à l'honneur.

La soirée s'est déroulée en deux temps : projection d'une sélection d'images d'archives conservées par Ciclic puis projection du documentaire Des hommes véritables, de Dominique Maugars (2003), produit par Sans canal fixe.

Dominique Maugars était présent. Ses éclairages, complétés par ceux de Jean Benoit Pechberty de Ciclic et d'Yvan Petit, membre de Sans canal fixe et monteur du film, ont contribué au caractère exceptionnelle de la soirée. Etaient présents dans la salle des anciens collègues de Dominique Maugars, des membres du ciné club de Cadoux. Certains connaissaient le film, voire y avaient participé, d'autres le découvraient et y ont aperçu un parent.

L'émotion était palpable et c'est tout un pan de la culture ouvrière qui a ressurgi ce soir-là.

Soirée en présence de Jean-Charles Fitoussi

Jean Charles Fitoussi est venu le 8 décembre 2014 présenter Le Dieu Saturne (2004) et L'Enclos du temps (2012), film inédit.

Si l'oeuvre de ce jeune cinéaste a déjà fait l'objet d'une rétrospective à la Cinémathèque française, ses films n'étaient encore jamais passés à Tours, alors que Jean Charles Fitoussi est d'origine tourangelle.

L'ancien élève du Lycée Descartes a évoqué avec générosité et humour sa démarche créatrice.

La soirée du 8 décembre.

Jean Charles Fitoussi à la Cinémathèque française

Une soirée exceptionnelle, en présence de Garri Bardine

Garri Bardine, M. Gaillard et A. TorrensVoir l'image en grand Garri Bardine avec sa traductrice Monique Gaillard et la directrice de la Cinémathèque, Agnès Torrens. Garri Bardine, un des plus grands réalisateurs d'animation du monde, était présent à la soirée de la Cinémathèque du 6 octobre 2014. Il s'est prêté au jeu de la présentation et de l'échange avec plaisir, humour et gentillesse, pour le plus grand bonheur de tous.

Né en 1941 en URSS, Garri Bardine a tourné des films d'animation qui ont traversé les frontières et ont été primés dans les plus grands festivals du monde.

Avec des matériaux très simples (des allumettes, du fil de fer de la pâte à modeler ...) et de la musique, art qu'il aime par dessus tout, Garri Bardine réussit à en dire plus long sur le monde tel qu'il va que ne le ferait un long discours. Les spectateurs ont pu voir quatre de ses courts métrages, réalisés entre 1983 et 2000 et découvrir son dernier film, inédit, Trois Mélodies (2013)

C'était une grande chance d'avoir pu rencontrer ce grand monsieur, cet "enfant professionnel" qu'il a expliqué être, lui qui n'a eu de cesse, tout au long de son existence, de recréer et animer les jouets qu'il n'a pas eu enfant.

Merci, monsieur Bardine, d'être venu nous rendre visite.

Cette soirée était organisée en partenariat avec l'Abbaye de Fontevraud, dans le cadre de "Suivez la route de l'animation", événement initié par l'Abbaye de Fontevraud.

Les 100 ans de Charlot, en compagnie de Serge Bromberg

Photo de S. Bromberg et A. TorrensVoir l'image en grand Serge Bromberg à Tours, avec Agnès Torrens, la directrice de la CinémathèqueLundi 22 septembre 2014 la Cinémathèque a ouvert ses portes avec un ciné concert Retour de flamme consacré au centenaire de Charlot.

Les films étaient présentés et accompagnés au piano par Serge Bromberg des éditions Lobster, qui met tout son talent, son énergie et son humour au service du cinéma et de son histoire. Ce soir là, nous avons pu découvrir des films de Charlot de 1914, comme on ne les avait encore jamais vus, magnifiquement restaurés. En préambule, Serge Bromberg a expliqué les grandes lignes du travail de restauration des films et projeté un documentaire sur le sujet.

C'était passionnant mais attention, le film flamme en nitrate, ça flambe!

Merci Charlot, merci Serge!

Volker Schlöndorff à Tours

Photo de V. Schlöndorff aux StudioVoir l'image en grand Cinémathèque de Tours Volker Schlöndorff à la Cinémathèque de ToursLundi 12 novembre les Studio rendaient hommage au cinéaste allemand Volker Schlöndorff.

A 14 heures et à 19h30, en partenariat avec la Cinémathèque, ils projetaient une nouvelle version du Tambour, en présence du réalisateur. A 18h30, celui-ci dédicaçait ses deux livres, "Tambour battant : Mémoires" de Volker Schlöndorff, et "La Mer à l’aube : Les dernières heures de Guy Môquet".

Pierre Etaix à Tours, la ville de son Grand Amour

Le 28 juillet 2010 Pierre Etaix était à Tours

A l'invitation de la Cinémathèque et des cinémas Studio, Pierre Etaix était à Tours le 28 juillet 2010.

Il a présenté son film "Le grand Amour", entièrement tourné à Tours durant l'été 1968.

Les quartiers tourangeaux sont aujourd'hui encore très reconnaissables.

Le public était au rendez-vous et n'a pas manqué de poser de nombreuses questions à Pierre Etaix, qui s'est prêté au jeu de très bonne grâce et avec, évidemment, beaucoup d'humour.

Il s'est amusé à rejouer des petits morceaux de scènes dans la gare ou rue de Bordeaux, dans la même voiture de sport que celle du film, mais, quarante-deux ans plus tard, la voiture rouge est devenue orange ...

Etaix à Tours en 2010Voir l'image en grand Etaix à Tours en 2010

Pierre Etaix saute dans sa voiture, scène du Grand amourVoir l'image en grand Pierre Etaix saute dans sa voiture, scène du Grand amour